Problème en cours de résolution
J’ai, en premier lieu, décidé de montrer la Cat à mon mécano habituel.
Ancien de chez Marcassus, il connait, bien entendu, les Cat et les Lotus sur le bout de ses doigts gantés de latex noir…
J’appelle donc au garage et prends rendez-vous. Son épouse, me fixe une rdv à trois semaines, car il est débordé en permanence et n’a jamais de temps, même pour un essai destiné à un diagnostic…
Bon… va pour trois semaines, je sais me consoler avec mon « daily »
Le jour J arrive et mon charmant mécano monte en voiture avec moi…
Autant vous dire que j’ai la pression… j’ai le désagréable sentiment de lui faire perdre son temps… (mais, ça n’est du qu’au fait que le gars ne sourit jamais… ou alors peut-être quand il se brûle…
)
« Bon ! Allez vas-y fais-le nous ton grrrr grrrr… »
On cherche une route où ça roule avec des virages à droite, ce qui n’est jamais facile dans la banlieue ouest de Toulouse, pays d’Airbus et de Thalès
Au bout de quelques minutes, victoire, la Cat dans un droite rapide nous gratifie de son grognement…
On rentre au garage et voilà mon mécano qui se penche sous l’arrière de l’auto…
Il secoue la BAR, diagnostique du jeu dans la biellette de droite et prescrit un changement de celle-ci
Je vous la commande ?
Bon béééééé, oui…
J’en parle avec Nicolas (Nicoro31) qui me conseille d’essayer de la déconnecter puisque c’est facile…
Ben ouaip… c’est peut-être la première chose à faire, si on veut déterminer si ça vient bien de ça...
J’annule la commande auprès du garage et décide qu’ils ne me reverront plus. Autrefois, j’aurais pris le téléphone ou me serais déplacé pour leur expliquer ce que je pensais, mais la sagesse venant avec l’âge, ils n’auront que mon mépris…
Je galère pour déconnecter la biellette mais finis par y arriver… re-essai…
Ma petite voix intérieure me disait bien que ça n’était pas ça… et effectivement sous mes fesses, ça continue à faire « grrrr grrr grrrr » dans les droites rapides
Nicolas, toujours lui
me propose de la montrer à son collègue, lui aussi ancien mécano de chez Marcassus.
Je passe, entre midi et deux, le voir…
Youpi, un mécano, spécialisé dans les anglaises, qui ne fait pas la gueule et sait même sourire… ça me fait tout bizarre…
Après plus de 15 ans chez feu Automotiv et près de 5 ans chez A… D… je me rends compte que ce ne serait donc pas une fatalité
On part faire un essai et on n’obtient qu’un très léger « grrrr grrrr » l’environnement urbain n’étant pas vraiment propice aux excentricités dont peut être coutumière la 485
Tout de suite, Antoine (c’est son nom) me dit : « ça vient de la boîte, le bruit vient de là » en désignant l’espace entre les baquets.
Ni une ni deux, il passe un cric sous la Cat, se glisse dessous, et constate que c’est le silent-bloc de la boîte qui a lâché…
Par charité chrétienne, je demande à Marcassus, mais l’ordinateur est en panne, on prend donc mon adresse mail pour m’envoyer le devis…
Ne voyant rien venir, j’appelle Alès, le magasinier me dit « on l’a, je vous l’expédie, donnez-moi votre adresse, vous paierez quand vous aurez la facture ! ».
Voilà ma petite histoire, certes un peu longue, pour bien peu… Mais qui a une double morale…
La première, c’est d’éclairer un problème qui peut survenir et qui n’est au final pas grand chose, quand on a la chance de croiser un mécano compétent.
Mais problème qui peut immobiliser durablement l’auto lorsque l’on est entouré de guignols jemenfoutistes…
La deuxième, c’est qu’il faut savoir fuir sans attendre les incompétents et les grincheux (qui se confondent souvent)…